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2.1 Cultures de la lumière nordique: optimisation de la biophilie en climat extrême par l'architecture

Chercheurs principaux

Claude Demers, Marc Hébert

Co-chercheurs

Myriam Blais, Louis Gosselin, Jean-François Lalonde, André Potvin, Geneviève Vachon

Collaborateurs

Pierre Blanchet, Carole Després, Line Rochefort

Collaborateurs hors UL

Ellen Avard (Makivik), Mylène Riva (McGill U.), Claude Vallée (MAPAQ)

Résumé du projet

La biophilie désigne l'attrait inné des humains pour la nature et la lumière naturelle en est le principal vecteur. Le projet de recherche propose d'optimiser cette biophilie par la création d'un milieu de vie adapté à la disponibilité limitée de la lumière naturelle en climat extrême. Véritable extension du corps, l'architecture se positionne entre la nature et l'humain et exprime de manière tangible la rencontre du climat, de la biologie et de la technologie. Une architecture intégrée à son environnement et à son contexte culturel agrandit l'espace de l'équilibre biologique et social et sécurise un milieu favorable à la productivité, à la santé et au bien-être tout en minimisant les impacts négatifs sur l'environnement. Dans le contexte d'un gisement lumineux et de ressources très limités, les «occupants» temporaires ou travailleurs du Nord dépendent d'une culture constructive hautement technologique pour s'adapter à leur environnement hostile. Les «habitants» permanents du Nord -les communautés inuites notamment- ont pourtant développé une culture architecturale riche intimement adaptée à la biosphère qui s'est vue progressivement dénaturée au contact des modes de vie du Sud et l'accès aux ressources.

Le projet propose de répondre aux besoins biophiliques de ces deux cultures par les activités suivantes:

  • mesure de la disponibilité de la lumière naturelle et son impact sur le bien-être humain, sur la demande énergétique des bâtiments, et sur le potentiel de végétalisation
  • utilisation de technologies optiques (DEL, Smart Windows, fibre optique) afin de définir des hypothèses d'optimisation du bien-être des usagers, minimiser l'intensité énergétique des bâtiments et favoriser la restauration écologique
  • intégration de technologies optiques à des composantes architecturales et ajout d'espaces annexes ou «prothèses biophiliques» à des constructions existantes (espaces communs et/ou résidentiels)
  • validation de l'efficacité, applicabilité et acceptabilité culturelle des solutions proposées par le projet architectural auprès des populations locales