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École d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être

12 au 20 août 2024, Uashat mak Mani-utenam (Côte-Nord) 
et Mushuau-nipi (Nitassinan/Nunavik), Québec, Canada

 

La santé et le bien-être des nations autochtones et de leurs communautés sont étroitement liés à la santé du territoire. L’alimentation traditionnelle est au cœur de cette relation. Elle fait partie de l’identité culturelle et contribue à la santé physique, mentale, à la spiritualité, à la transmission des connaissances et au bien-être des Premiers Peuples.

Cette école d’été internationale vise à approfondir les liens entre l’environnement, l’alimentation, la santé et le bien-être en mettant de l’avant des approches écosystémiques à la santé. Cette formation transdisciplinaire et expérientielle unique s’est déroulée sur deux sites. Elle a débuté à Uashat mak Mani-utenam, une communauté autochtone innue en milieu urbain à proximité de Sept-Îles. Après un déplacement en train vers Schefferville-Matimekush, l’École s’est poursuivie au Mushuau-nipi, un site naturel propice à la réflexion où les participant(e)s ont vécu l’expérience unique d’un camp Innu sur le territoire le long de la rivière George.

Au cours de l’école, les participant(e)s ont été amenés à partager et à développer leurs connaissances et une vision systémique des changements socio-environnementaux (incluant les changements climatiques), de la préservation et conservation de la biodiversité, des environnements alimentaires et de leurs liens avec la santé humaine et le bien-être des communautés. Des activités, des ateliers et des échanges ont permis d’approfondir ces enjeux, en faisant place aux savoirs autochtones, scientifiques et professionnels.

Cette école est une initiative conjointe du programme Sentinelle Nord de l’Université Laval, de la Chaire Littoral et de la Corporation du Mushuau-nipi, avec la collaboration d'APECS Canada et d’ArcticNet.


Galerie de photos et témoignages

 

École d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nordÉcole d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nordÉcole d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nordÉcole d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nordÉcole d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nordÉcole d’été internationale : Territoire, alimentation, santé et bien-être sentinelle nord
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Cliquez pour agrandir. Crédits photo : Pierre-Emmanuel Chaillon
 

As a Northern student pursuing my master's at a southern institution, I greatly appreciate the opportunity to integrate Northern and land-based learning experiences into my graduate studies.

Aimee Yurris, étudiante à la maîtrise en santé publique,
University of Waterloo


At the beginning of the summer school, I was a little afraid: What was a Colombian, a lawyer in international economic law going to do in an indigenous camp at the 56th parallel? That fear dissipated as soon as I met the team. How nice it is to belong, in our differences. During school I learned about indigenous peoples, their resilience, their connection to nature and their territory. At the same time, I was understanding, in an experiential way, many concepts and places that I had only had access to through books. How nice it is to coincide, and to understand, that far away, we could get to connect with ourselves. I went there, met wonderful people, listened to stories, and found myself belonging. I understood that between the stories my indigenous grandfather told me in the Colombian mountains and the stories I found by a campfire, there are many coincidences. That the struggles are the same and that humanity is found in each person who decides to fight for what they believe in, and to be faithful to their values. This school taught me more than concepts, it allowed me to value time, to let it flow, to appreciate nature and to understand the goals that life gives you, they are never random. And there, far away, a Colombian was able to understand that the connection with the territory, with life and with authenticity, goes far beyond a border, a language or a continent.

Natalia Serrano Burbano, étudiante au doctorat en droit,
Université Laval


It was great to meet and work with many new people. I hope to cross paths with them again sometime soon.

Nathaniel Holloway, étudiant à la maîtrise en géographie,
Université d'Ottawa


I would like to share my experience in a way that reflects how special it was for me. It feels truly significant to have been part of this adventure, and I deeply appreciate the incredible opportunity to participate in the summer school, especially knowing how the Mushuau-Nipi site was and still is a culturally rich territory of the Innu and Naskapi nations. This experience was unique and enriching, bringing together a very diverse group. The range of stories, perspectives, and knowledge shared was inspiring. The activities, discussions and stories were particularly impactful. I was deeply inspired by the integration of Indigenous and Western knowledge through concepts like Two-Eyed Seeing. This approach broadened my understanding of environmental and community issues and reinforced my commitment to incorporating these insights into my own research. I believe that many of the connections made will evolve into lasting friendships! Overall, this experience left me motivated and excited to continue exploring and wanting to contribute to community-driven research in northern Canada. Thank you, as I am really grateful for the privilege of being part of this experience.

Loek Pascaud, étudiant à la maîtrise en géomatique appliquée et télédétection,
Université de Sherbrooke


The Summer School was an incredible and amazing experience on both a professional and human level. I was privileged to create friendship with a wide range of mentors, experts and participants. It was an honor to stay under the Shaputuan at Mushuau-nipi on this site so precious to the Innu and Naskapi Nations. It's a millennia-old gathering place where the relationship with the caribou takes on its full meaning. It was the perfect place to build relationships, learn about a variety of topics and get a glimpse of the Innu and Naskapi way of life.

Philippe Boucher, étudiant au doctorat en études légales,
Carleton University

  • Aperçu du programme

    L'école privilégie une approche expérientielle et transdisciplinaire qui comprend des discussions, des conférences et des ateliers par des mentors qui partageront leurs savoirs et expertises. Le programme couvre différents thèmes développés sur la base des savoirs autochtones, scientifiques et professionnels:

    1. Santé publique en contexte autochtone (déterminants sociaux et environnementaux de la santé et du bien-être, prévention et promotion de la santé, etc.)

    2. Environnements alimentaires et sécurité alimentaire (alimentation traditionnelle et du marché, enjeux socio-économiques, justice socio-environnementale, etc.)

    3. Impact des changements environnementaux sur le territoire (disponibilité et accès à l’alimentation traditionnelle, approches écosystémiques à la santé, etc.)

    4. Perspectives sur l’autodétermination des Premiers Peuples (souveraineté alimentaire, conservation du territoire, spiritualité, santé et bien-être)


    Les participant(e)s ont également eu l’opportunité de réfléchir sur leur positionnalité et la réflexivité ainsi que sur des approches de co-production des connaissances qui mettent de l’avant différentes formes de savoirs (ex : « Two-eyed seeing »)


    Camp sur le territoire

    Les participant(e)s ont eu l’occasion de vivre une expérience d’immersion unique sur le territoire en se rendant sur le site du Mushuau-nipi, au cœur de la toundra et de la taïga, à 250 km au nord-est de Schefferville (Qc, Canada). Ce site est propice à la réflexion et aux échanges authentiques entre les individus et les Nations, tant autochtones que non autochtones. Toutes les personnes ont pris part à la vie quotidienne d’un campement autochtone en compagnie d'ainés et de membres des communautés et ont contribué aux tâches et aux pratiques traditionnelles innues qui s'y rattachent. Les conditions de confort sont rustiques (hébergement en tente traditionnelle, avec douches et toilettes sèches).

     

    camp sur le site Mushuau-nipi

    Crédit photos : Corporation du Mushuau-nipi

  • Liste d’experts et d’expertes

    Serge Ashini-Goupil, co-fondateur de la Corporation du Mushuau-nipi, conseiller des chefs de la Nation Innue, membre de la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam

    Bibiane Courtois, infirmière retraitée, doctorat honoris causa en sciences infirmières, membre de la communauté Ilnu de Mashteuiatsh 

    Valérie Courtois, ingénieure forestière et doctorat honoris causa en droit, directrice générale, Initiative de Leadership Autochtone, membre de la communauté Ilnu de Mashteuiatsh

    Glenda Sandy, infirmière-conseil en santé autochtone, École des sciences infirmières Ingram, Université McGill, infirmière-conseil en santé publique à la Régie régionale de la santé et des services sociaux Nunavik, membre de la communauté Naskapi de Kawawachikamach, Québec

    Mélanie Lemire, professeure en nutrition et santé publique, Département de nutrition, Université de Montréal

    Geneviève Mercille, professeure en nutrition et santé publique, Département de nutrition, Université de Montréal

    Murray Humphries, professeur en biologie de la faune, Centre for Indigenous Peoples' Nutrition and Environment, Université McGill

    Lucy Grey, conseillère en recherche sur la santé publique des Inuits à la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN)

    Robin Gull-Saganash, Agent de planification, de programmation et de recherche - Maladies Infectieuses, Département de santé publique, Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James


    Lors de la première partie de l’école à Uashat, les participant(e)s ont eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec plusieurs experts locaux :

    • Danielle Descent, psychologue
    • Rosalie Jérôme, coordonnatrice du programme d’aide aux trappeurs d’Innu Takuaikan Uashat mak Maniutenam (ITUM)
    • Yoan Jérôme, Coordonnateur du bureau des consultations d’ITUM
    • André Michel, directeur du bureau de la protection des droits et du territoire d’ITUM
    • Lauréat Moreau, directeur par intérim, Musée Shaputuan
    • Denis Vollant, directeur adjoint, Recherche et développement, Secteur Éducation, ITUM


    Merci à Jean-Pierre Fontaine pour la cérémonie d’accueil à Uashat. 

  • Lsite des participants et participantes

    Giuseppe Amatulli, stagiaire postdoctoral en politique publique, Carleton University

    Philippe Boucher, étudiant au doctorat en études légales, Carleton University

    Eve Desroches-Maheux, étudiante à la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional, Université Laval

    Sophia Dobischok, étudiante à la maîtrise en psychologie du counseling, McGill University

    Louis Frank, étudiant à la maîtrise en géographie, Université d’Ottawa

    Kathryn Hawkins, étudiante au baccalauréat en science de l’environnement, University of Calgary

    Nathaniel Holloway, étudiant à la maîtrise en géographie, Université d’Ottawa

    Sidney Leggett, étudiante à la maîtrise en épidémiologie, McGill University

    Loek Pascaud, étudiant à la maîtrise en géomatique appliquée et télédétection, Université de Sherbrooke

    Valérie Picard-Lavoie, gardienne du territoire, Université Laval

    Lisa Ramin, étudiante à la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional, Université Laval

    Alexandrine Roy, étudiante à la maîtrise en santé publique, Université Laval

    Leidy Natalia    Serrano Burbano, étudiante au doctorat en droit, Université Laval

    Sarah Stewart, étudiante à la maîtrise en travail social, UQAM

    Pauley Tedoff, stagiaire postdoctorale en santé publique, University of Victoria

    Aimee Yurris, étudiante à la maîtrise en santé publique, University of Waterloo

     

    Merci à Maryse Vollant, étudiante en travail social et membre de la communauté innue de Uashat, pour sa participation à la première partie de l’école à Uashat.

Partenaires

 

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Cette école est rendue possible, en partie, grâce à l’aide financière du gouvernement du Québec via le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes.

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Pour plus d'information, veuillez contacter :

formation@sn.ulaval.ca

 

 

Crédit photo d'en-tête : Corporation du Mushuau-nipi