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L’écogénomique des zones minières pour un Nord canadien durable (GENOSCAN)

 

Chercheurs principaux

Véronic Landry (Sciences du bois et de la forêt), Damase Khasa (Sciences du bois et de la forêt)
 

Co-chercheurs

Ilga Porth (Sciences du bois et de la forêt), Juan Carlos Villarreal Aguilar (Biologie), Paule Halley (Droit), François Laviolette (Informatique et génie logiciel), Jacques Corbeil (Médecine moléculaire)
 

Collaborateurs

Faisal Moola (University of Guelph), Susan Glasauer (University of Guelph), Brian Boyle (Université Laval), Jérôme Laroche (Université Laval)
 

Partenaires

Tata Steel Minerals Canada, T2 Environment, Viridis Terra International, Ashini Consultants
 

Résumé du projet

La région nordique est un paysage du patrimoine bio culturel de la planète, riche en ressources naturelles et en communautés autochtones discrètes. Selon le rapport du Conference Board du Canada, le Nord canadien devrait devenir une puissance minière au cours de la prochaine décennie. Au Québec, le Plan Nord 2035 est un élément clé d’une stratégie majeure pour stimuler la reprise économique et maximiser les avantages économiques par une forte participation et inclusion des peuples autochtones. Le gouvernement prévoit des investissements totaux pouvant atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2035, dont environ 3,6 milliards de dollars investis en 2019 seulement. Cependant, cette région est très sensible et fragile aux activités anthropiques telles que l’exploitation minière.

 

Les activités de notre projet visent à :

  • comprendre les impacts des activités minières amplifiés par le changement climatique sur les microbiomes sol-plantes des écosystèmes arctiques et subarctiques, par le développement et l’application de nouveaux outils omiques;

  • appliquer et valider la plateforme EcoChip, développée dans le cadre d’un projet financé par Sentinelle Nord pour la première fois dans le secteur minier, afin de surveiller la santé environnementale grâce à des flux de données acquis sur une large gamme d’échelles spatiales et temporelles;

  • analyser les mégadonnées omiques à l’aide de la bio-informatique et des algorithmes d’apprentissage de l’intelligence artificielle pour développer avec précision des modèles de prédiction et d’alerte précoce;

  • intégrer des solutions omiques dans le secteur minier du Nord par le biais d’approches transdisciplinaires, en tenant compte des problèmes d’acceptabilité sociale et de gouvernance;

  • communiquer et transférer efficacement les résultats de la recherche aux utilisateurs du Nord.

 

Les avantages escomptés sont :

  • l’établissement de sites de recherche et de démonstration permanents comme vitrines pour l’étude de la restauration des écosystèmes des sites miniers nordiques;

  • la validation de l’utilisation de la plateforme EcoChip dans le secteur minier;

  • la formation de personnel hautement qualifié à la recherche transdisciplinaire pour une croissance propre et réussie de l’exploitation minière dans le Nord;

  • l’impact international de l’expertise canadienne parmi les pays circumpolaires.