De nouveaux projets de recherche pour Sentinelle Nord
Publiée le 28 jan 2021
Sentinelle Nord amorce 2021 avec le financement de 14 nouveaux projets qui viennent enrichir son programme de recherche concerté visant à améliorer notre compréhension de l’environnement nordique et son impact sur l’être humain et sa santé.
Lancé à l’hiver 2020, le second appel à projets majeur de Sentinelle Nord avait pour objectif le financement d’initiatives favorisant des approches interdisciplinaires innovantes pour s’attaquer aux défis associés aux trois axes de recherche prioritaires du programme. Munies d’une enveloppe totale de 9,5 millions de dollars, les équipes financées regroupent 89 chercheurs et chercheuses de 33 départements et 9 facultés de l’Université Laval qui travailleront étroitement avec des organisations nordiques, des organismes des secteurs public et privé ainsi que d’autres universités et instituts de recherche au Canada et à l’étranger.
Plusieurs des projets retenus sont pilotés par des chercheurs et chercheuses de la relève, un reflet des efforts déployés par Sentinelle Nord pour encourager le recrutement et l’établissement de jeunes scientifiques de haut niveau à l’Université Laval (lire l'article complet sur Ulaval Nouvelles).
Axe 1. Impact des changements environnementaux sur les écosystèmes et les infrastructures nordiques
- Bond2.0 — Déployer des technologies de détection basées sur la lumière pour le suivi des gaz climatiquement actifs dans l’Arctique en mutation
Martin Bernier (Physique, génie physique et optique), Daniel Nadeau (Génie civil et génie des eaux) - Développement d’une infrastructure municipale résiliente de traitement des eaux usées visant la réutilisation de l’eau au Nunavik
Céline Vaneeckhaute (Génie chimique) - L’écogénomique des zones minières pour un Nord canadien durable (GENOSCAN)
Véronic Landry (Sciences du bois et de la forêt), Damase Khasa (Sciences du bois et de la forêt) - Microbiomes de la dernière zone glaciaire et santé de l’écosystème arctique
Alexander Culley (Biochimie, microbiologie et bio-informatique), Warwick Vincent (Biologie) - Recherche interdisciplinaire pour comprendre l’évolution de la dynamique du réseau alimentaire et les menaces à la sécurité alimentaire dans la forêt boréale du Nord
Daniel Fortin (Biologie), Jérôme Cimon-Morin (Sciences du bois et de la forêt) - Un réseau de capteurs autonomes pour le suivi des animaux de l’Arctique et des changements environnementaux grâce à des approches informatiques avancées
Pierre Legagneux (Biologie), Audrey Durand (Informatique et génie logiciel)
Axe 2. Interactions environnement-santé dans le Nord
- Design biophilique dans l’Arctique : co-création communautaire immersive pour concilier bien-être et performance énergétique dans l’architecture d’Ikaluktutiak
Claude MH Demers (Architecture), Marc Hébert (Ophtalmologie), Jean-François Lalonde (Génie électrique) - Des systèmes alimentaires ruraux durables et résistants pour les générations futures de Nunavimmiut : promouvoir la sécurité alimentaire tout en s’adaptant aux environnements nordiques en changement
Frédéric Maps (Biologie), Mélanie Lemire (Médecine sociale et préventive) - Interactions entre l’environnement nordique et les chronobiotiques : Impact sur la santé cardiométabolique et neurométabolique
Alexandre Caron (Pharmacie), Andréanne Michaud (Nutrition) - L’axe exposome-microbiote-cerveau sous le microscope pour aborder les interactions environnement-santé dans le Nord
Paul De Koninck (Biochimie, microbiologie et bio-informatique), Pierre Ayotte (Médecine sociale et préventive) - Signatures biologiques des réponses au stress et potentialité d’un régime alimentaire enrichi en acides gras n-3 pour favoriser un état de santé mentale positif malgré l'adversité
Caroline Ménard (Psychiatrie et neurosciences) - Tininnimiutait : Évaluer le potentiel des aliments marins locaux accessibles depuis le rivage pour accroître la sécurité alimentaire et la souveraineté au Nunavik
Lucie Beaulieu (Sciences des aliments), Ladd Johnson (Biologie) - Zoom extrême sur la perméabilité intestinale et le régime alimentaire occidental : Élucider le rôle des antigènes alimentaires sur la prévalence des maladies cardiométaboliques et mentales dans le Nord en utilisant la microscopie à super-résolution
Flavie Lavoie-Cardinal (Psychiatrie et neurosciences), Denis Boudreau (Chimie)
Axe 3. Analyse de données, mobilisation prédictive et transfert de connaissances
- Mobilisation et transfert de connaissances entre les communautés nordiques et Sentinelle Nord
Holly Witteman (Médecine familiale et médecine d’urgence), Jacynthe Roberge (Design)
Une stratégie d'impact
Depuis 2017, la stratégie de recherche Sentinelle Nord a permis à plus de 70 projets, chaires et unités mixtes internationales de recherche de déployer des initiatives interdisciplinaires visant la santé et le développement durables dans le Nord. Notre communauté continue de croître et de se diversifier, avec plus 700 membres de 40 départements de l’Université Laval qui travaillent dans un esprit de convergence et d’innovation avec plus de 350 collaboratrices, collaborateurs et partenaires de 20 pays. Les équipes ont déjà livré plus de 1300 communications et publications scientifiques, dont plus de 225 articles évalués par les pairs dans les meilleures revues, pour la plupart hautement interdisciplinaires et disponibles en libre accès.